CLAIRE MERLIN
"Sourde en centres d'appels"
Playdoyer pour une distanciation Intégrante envers les personnes en situation de handicap.
Ce livre est le récit du combat de vie d'une salariée qui tente de retrouver sa place au sein du groupe France Télécom.
La transformation de l’entreprise va mener cette assistante de direction déficiente auditive à devenir conseillère clientèle par téléphone sur deux centres d’appels successifs, aggravant ainsi sa surdité et entraînant des acouphènes chroniques.
Grâce à la reprise de ses études et l’obtention d’un Master 1 à la Sorbonne Nouvelle, puis d’un Master 2 à Paris Diderot, elle devient psychosociologue, experte dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap.
Ces trois années d’études lui apporteront les outils pour tenter de comprendre comment le groupe France Télécom, engagé dans la suppression de 22 000 emplois, peut parallèlement mener à bien une politique envers ses salariés les plus faibles.
A ne pas manquer et à acheter sans attendre
Présentation de l’ouvrage , le mardi 18 janvier 2011 à 19h à l’Espace L'Harmattan, 21 bis rue des Écoles, 75005 Paris Métro Maubert-Mutualité, ligne 10 Bus 63, 86, 87 site: www.harmattan.fr
Repessé Dominique-Laurence , journaliste
1 - Pouvez vous vous présenter ?
J'ai 55 ans. Deux grands enfants, Garance et Léo, qui sont étudiants. Je suis mariée au rédacteur du site (!) depuis cinq ans, ce qui fait que la famille s'est considérablement élargie, avec notamment la présence du grand garçon handicapé mental.
2- Quelles sont vos activités ?
Ma vie professionnelle s'est passée sous le double signe de l'enseignement et de l'édition (livres, journaux). Dans ce domaine, j'ai d'abord exercé des métiers techniques (correctrice, secrétaire de rédaction) avant de devenir rédactrice spécialisée (sports, handicap).
3- Pourquoi travailler sur le guide handitourisme Petit Futé ?
Parce qu'on me l'a demandé ! Enfin, précisons, j'ai reçu cette demande parce que j'avais déjà manifesté mon intérêt pour des sujets un peu sensibles, et très beaux. Ainsi, j'ai eu le grand plaisir de faire le portrait d'Alicia Mandin, touchée par une épilepsie non détectée dans son enfance. J'ai aimé sa spontanéité, son désir de vie, ses doutes aussi. Son cran, qu'elle ne perçoit pas comme tel. J'entends encore ses fous rires alors même que sa journée avait été difficile.
4- D'où vous vient cette sensibilité au handicap ?
Mon cousin était atteint d'une sclérose latérale amyotrophique. J'ai vu, pendant mon enfance, ce géant s'amenuiser, son combat pour rester proche de nous, cet esprit qui ne faiblissait pas tandis que son corps le trahissait. Aujourd'hui encore j'ai du mal à en parler. Je me suis aussi longtemps occupée, comme bénévole à la Croix-Rouge, de SDF, dans les centres d'hébergement. Ce n'est pas à proprement parler le handicap (encore que, socialement, il y a des ressemblances) mais leur corps et leur esprit souffrent tant. Ce qui me convient, c'est le sens de la relation. Je n'ai rien d'une dame patronnesse. Quelle que soit la personne avec qui je suis, son parcours, nous sommes deux êtres humains en quête du regard de l'autre, pour être. Juste (et essentiellement) être.
5- Comment définir le handiguide ?
C'est un guide touristique qui recense, région par région, département par département, les lieux de visites, les hôtels, les gîtes, les possibilités de loisirs lorsque l'on est en situation de handicap (moteur, mental, visuel, auditif). La mise en place progressive du label Tourisme et handicap permet de cibler les services proposés, de les contrôler aussi.
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6ème Campagne Etudiante Handivalides
08/02/2011
C'est parti pour un tour de France des universités et grandes écoles !
C'est le mardi 8 février 2011 que s'ouvrira à Sciences Po Paris la sixième édition de la Campagne Etudiante Handivalides portée par l'association Starting-Block. Elle se poursuivra ensuite à travers une quarantaine d'établissements d'enseignement supérieur où seront proposés des mises en situation, un forum ainsi que des tables rondes liées à l'intégration des jeunes en situation de handicap.
Extrait de l'article du magazine Cheval Savoir.
Dominique Duhamel, malvoyante et cavalière." Être malvoyante n'est pas toujours un handicap à cheval".
Une lettre, reçue dans notre abondant courrier, nous a particulièrement interpellés. Elle nous était envoyée par Dominique Duhamel, une cavalière malvoyante. "En découvrant Cheval Savoir", nous écrit-elle, "j'ai résolu mes deux frustrations d'un coup : j'ai pu lire enfin des articles de qualité et je n'ai plus besoin de scanner des article inintéressants puisque ma synthèse vocale lit tout en direct !".
Je suis devenue malvoyante progressivement. Au début, j'ai réussi à m'adapter, au fur et à mesure et avec plus ou moins de difficultés. Tout d'abord, j'avais une mémoire visuelle et donc photographique, qu'il fallu que je transforme en mémoire auditive, ce qui m'a beaucoup servi à cheval. J'entends mieux d'ailleurs, et je suis capable de détecter "au son" si un cheval est fatigué, et à l'effort devant l'obstacle, ou s'il est plus ou moins rassemblé. En effet, quand les chevaux sont fatigués, le bruit émis par leurs sabots est sourd et bas, on a l'impression que c'est un bruit qui "s'éteint", c'est un son "mou" ! Je sais alors que le cheval galope plat, qu'il n'est pas sur l'arrière-main, qu'il doit s'arracher à l'obstacle. ….
Lire la suite de l’article :
www.cheval-savoir.com/457-temoignage-duhamel-malvoyante-cavaliere
Article trés interessant sur une cavalière malvoyante. Cheval Savoir a parlé aussi de deux cavalières handisport qui sont allées à Lexington pour les Jeux équestres 2010 mondiaux aux Etats Unis .
http://www.cheval-savoir.com/433-interview-gerny-salles-lexington
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INSHEA
Le site Handi'Sciences
L’INS HEA propose depuis 2007 le site Handi’Sciences, outil pour l’enseignement des sciences auprès des élèves handicapés, conçu et mis à jour par Marie-Hélène Heitz, professeur des écoles spécialisée option C et Patrice Renaud, professeur agrégé, tous deux formateurs à l'INS HEA dans le cadre des formations Capa-SH et 2CA-SH.
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