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Les hôpitaux psychiatriques - décembre 2010

Mon fils Alain a été hospitalisé en septembre 2010 suite à des crises de paranoïa liée à sa paraphrénie. Or 15 jours après le médecin psychiatre nous a obligés à le reprendre alors que nous savions très bien qu'il n'était pas stabilisé et qu'il faudrait à cours terme le ré-hospitaliser. Devant la pression mise par le médecin chef de l'hôpital de Thuir (66), menaces de placement au 115, en foyer SDF, nous avons du le reprendre et lui trouver un appartement en urgence. J'ai entendu de la part de ce praticien les termes de "père défaillant" entre autres alors que depuis 20 ans je suis le seul repère de mon fils. Mon épouse, sa belle-mère, très utile lorsque l'on a besoin de son aide mais à qui l'on reproche de n'être que la "b.. m...." quand cela dérange subit aussi des contraintes alors que depuis 5 ans elle se préoccupe de ce beau-fils pas toujours reconnaissant. Nous avons été pris en otage par l'hôpital qui voulait s'en débarrasser au nom des nouvelles dispositions gouvernementales.

Comme nous avions prévenu, un mois après il nous a fallu le faire hospitaliser en urgence: SAMU, 6 infirmiers, POLICE, 8 personnes, Alain mesure près de 2 m pour 110 kg !......

Le médecin aurait pu nous écouter et éviter à mon fils cette violence de l'HDT que nous avons dû mettre en place.

Comme pour confirmer les risques liés à la maladie mentale si elle n'est pas suffisamment prise en charge, Il y a trois jours, fait divers à Perpignan: une femme de 47 ans tue sa sœur dans une crise de démence.

Nous connaissons les passages à l’acte de nos parents ou enfants handicapés mentaux......  Alors à quand une vraie place pour nous en tant que témoins auprès des médecins? Quand arriveront -ils à comprendre que nous pouvons être des partenaires utiles pour justement diminuer les présences dans les hôpitaux psychiatriques  ? Nous ne sommes pas praticiens mais nous avons la connaissance des actes de la vie de tous les jours de ces personnes fragiles . Quand comprendront-ils que c'est à eux-mêmes que les malades font le plus de mal et que leur douleur ne peut pas être exprimée comme tout à chacun du fait même du dysfonctionnement de leur cerveau  ?

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Des métiers tout de suite ........ septembre 2010

Le principal problème des adultes handicapés reste le travail. Comment à l'heure actuelle trouver un travail, obtenir une formation..

Et si l'on prennait le problème à l'envers pour une fois...

Les lycées professionnels, antre de formation en tout genre adapté à chacun d'entre nous handicapé ou non. Seize heures d'atelier par semaine, des professeurs qui, pour la plupart, ont pratiqué le métier qu'ils enseignent. Des formations qui ont pour nombre d'entre elles des options multiples et qui assurent pour nos élèves en situation de handicap une place dans la vie professionnelle. Prenons un exemple:

Les métiers de l'électricité: Électricien, dessinateur de plans électriques, programmeur de systèmes automatisés.

Electricien : une personne en fauteuil peut faire des câblages industriels sur un poste adapté mais probablement pas dans le bâtiment;

Dessinateur: l'utilisation de logiciels, la reconnaissance vocale suffisent,

Programmeur de systèmes automatisés: essentiellement des logiciels professionnels de programmation,

mais une seule chose est nécessaire, la volonté de tous, enseignants mais surtout proviseur, provisuer adjoint, chef des travaux ....

Si la voie professionnelle et technologique est utilisée le problème de l'insertion des personnes handicapées sera facilité et faite beaucoup plus tôt.

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De l'orientation des élèves ayant un handicap....... janvier 2010

 
L’orientation des élèves ayant un handicap pose problème part sa conception. Pour les élèves « valides » le choix n’est pas facile car ils ne savent pas à quoi correspondent les différents métiers. Il n’existe pas d’obligation pour les établissements scolaires de préparer, dès la quatrième, les élèves vers une orientation en fin de cycle. D’autres problèmes persistent, la voie théorique qui est prépondérante, l’avantage des mathématiques, le dénigrement de l’enseignement professionnel réservé "aux plus nuls". Mais je pense tout d’abord que l’orientation doit être insérée dans le cycle scolaire comme une matière à découvrir et doit être le choix de l’élève lui-même.
 

Un grand changement aussi  serait de considérer que certaines de nos têtes blondes (ou brunes) ne sont pas faites pour un apprentissage sur les bancs de l’Éducation nationale car ils ne sont pas adaptés à ce type d’étude. Les bancs de l’école ne sont pas une aptitude pour tous, cela permettait d’humaniser un peu l’apprentissage d’un métier en permettant la sortie du collège plus tôt. De toute façon ces jeunes finiront par sortir du cycle scolaire avec brutalité et dégoût de l’enseignement… cela permettrait aussi aux enseignants de mieux faire leur travail et de ne pas se battre contre des chimères….. un apprentissage humain pour des êtres humains par des enseignants humains…

 
Attention de ne pas confondre nos élèves avec de la « chair à canon », tous ne peuvent entrer dans le moule à fabrication d’élèves surdiplômés,  après tout ils ont droit à l’erreur, ils ont droit de  changer de filières, ils ont droit de se tromper. De toute façon pour la majorité d’entre eux, ce sont les enseignants ou les parents qui choisissent pour eux, pour leur bien comme ils disent. Et les critères sont :

-          les maths pour les scientifiques

-          le français pour les littéraires

-          le métier des parents pour la  reprise de l’entreprise

-          le métier que les parents auraient voulu faire.

mais que feront ceux qui ne sont ni matheux, ni littéraires, dont les parents ont fait les métiers qu’ils voulaient et qui n’ont pas d’entreprises ?

 
Pour les enfants qui ont un handicap le problème n’est pas plus réjouissant. Certains parents considèrent que leur enfant ne peut pas choisir, qu’il n’est pas en état de le faire, qu’ils savent mieux, certains enseignants veulent capitaliser le travail qu’ils ont réalisé auprès d’eux considérant, sans s’en rendre compte bien sûr, que la réussite de l’élève à besoin particulier est un peu la leur…..

 
Je pense pour ma part que tout élève a le droit de choisir son orientation et son choix d’études pour peu qu'on prenne soin de lui donner la possibilité de le faire et de respecter son choix.

 
Le cycle d’orientation des élèves handicapés est pour l’instant le même que celui des élèves valides. C’est une aberration. La voie professionnelle est exclue, voire très limitée. Tous en enseignement théorique mais pourquoi?

 
Le dossier d’un élève handicapé passe par une commission qui est présidée par un enseignant référent, un choix d’études est fait avec l’avis des médecins et autres personnels, une orientation est prise, un établissement est choisi, en septembre l’élève arrive dans son établissement. Tout serait idéal mais :

-          l’établissement est il adapté à la configuration du handicap de l’élève à besoins particuliers (EBP) ?

-          l’atelier (si besoin) est il adapté pour les études de l’ EBP ?

-          l’équipe pédagogique est elle informée ?

-          l’équipe pédagogique a-t-elle une idée du handicap de l’ EBP ?

-          l’équipe pédagogique est elle capable de travailler avec cet enfant, son handicap ?

-          l’équipe pédagogique a-t-elle les moyens technique et pédagogique de répondre à l’attente de l’ EBP ?

-          l’emploi du temps de l’ EBP est-il près ?

-          et…

-          l’élève est-il prêt ?

En majorité quatre vingt pour cent des réponses sont négatives. A l’heure actuelle, les informations sur l’enfant n’arrivent pas aux enseignants  avant trois  mois dans la meilleure configuration.

 
Comment faire alors pour que tout aille mieux ?

Repenser l’orientation des élèves handicapés est une nécessité.


Tout d’abord des étapes sont nécessaires et dans un ordre particulier :

1-       identifier les difficultés de l’enfant

2-       identifier les formations auxquelles il ne pourra pas prétendre aux vues de son handicap en demandant l'avis des enseignants de la spécialité

3-       expliquer la formation et demander à l’enfant son avis et son choix

4-       préparer son travail scolaire au vue de l’orientation choisie

5-       contacter l’établissement scolaire

6-       vérifier et adapter le poste de travail de l’élève

7-       envoyer les informations nécessaire à la future équipe pédagogique,

8-       adapter les référentiels dans la mesure du possible sans les dénaturer

9-       faire une réunion d’information avec toute l’équipe pédagogique

 
Les étapes 1 à 3 sont à faire entre décembre et janvier de l’année scolaire précédant l’orientation

les étapes 4 et 5, avant la fin de l’année scolaire

les étapes 6 et 8 avant la nouvelle rentrée scolaire

l’étape 9 pendant les journées de préparations de rentrée des enseignants.


Restera ensuite à faire en sorte de travailler avec tous les acteurs de la scolarisation des enfants handicapés. Tout cela peut-être mis en place mais il faut une vraie volonté de travail et de modification de la scolarité des élèves handicapés ou non.
 

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